pour m'envoyer un mail

laissez donc un petit message à tayni sur le livre d'or





Même si l’ECVAM est le Centre « officiel » pour la recherche de méthodes substitutives en Europe, de nombreux laboratoires privés, siégeant ou non en Europe, sont spécialisés dans les méthodes in vitro et contribuent à faire reculer la pratique des tests sur les animaux. Ainsi, ces sociétés ont déjà mis au point et mis sur le marché bon nombre de méthodes substitutives. Certains laboratoires de cosmétiques et de produits d'entretien utilisent déjà ces méthodes avec succès. On peut alors se demander ce qu'attendent les autres labos pour s'y mettre !!

Voici un échantillon de ces méthodes :



HET-CAM test The Hen’s Egg Test-Chorioallantoïc Membrane, ce test consiste à observer les effets irritants (hyperémie, hémorragie, coagulation) pouvant survenir dans les 5 minutes suivant le dépôt d’une substance sur la membrane chorio-allantoïc d’un oeuf de poule embryonné.

EYETEX Ce test consiste à apprécier in vitro l’effet d’une substance nocive sur un matériel synthétique à base de protéines végétales. On essaie en fait de reproduire le phénomène biochimique de dénaturation et de rupture des protéines cornéennes. On peut ainsi apprécier la réaction que pourrait avoir un vrai œil rentrant en contact avec la substance.

BCOP Bovine Cornea Opacity and Permeability, ces tests utilisent des cornées excisées de bovins (issues des sous-produits d’abattoirs). Après avoir laissé la cornée en contact avec la solution chimique à tester, on mesure 2 types de changement : l’opacité reflétant une dénaturation et un gonflement de la cornée et la perméabilité permettant de rendre compte des dommages causés à l’epithelium (couche externe de la cornée).

HET-CAM et BCOP ont été approuvés comme méthodes alternatives fiables par les autorités, respectivement en Allemagne et Belgique. En fait, il existe plus d’une soixantaine d’autres méthodes alternatives au test d’irritation oculaire. Cependant, leur validation est lente car les résultats au test de Draize ne sont pas assez fiables pour faire des comparaisons avec les résultats obtenus par des méthodes alternatives.


SKINTEX Une méthode in vitro utilisant la chaire issue de l’écorce de potiron pour imiter la réaction à une substance nocive en contact avec la peau humaine.

TESTSKIN méthode in vitro utilisant de la peau humaine artificielle issue de la culture cellulaire. Ce modèle reproduit les couches de la peau, le derme et l’épiderme. L’Organogenesis Inc est allée encore plus loin en proposant un TESTSKIN II, un modèle de peau encore plus proche de la réalité.


3T3 NRU ce test sert à mettre en évidence un effet photoirritant cutané induit par l’action combinée d’un composé chimique et des ultraviolets. Le principe de ce test est d’évaluer la capacité de certaines cellules, exposées à des UVA, à capter une substance appelée Rouge Neutre, ce qui indiquerait si elles sont endommagées. Ce test a été validé par l’Union Européenne.

LE PROGRAMME MEIC Evaluation Multi-centre de Toxicité Cellulaire In vitro. Ce programme a été mis en place par des scientifiques suédois afin de déterminer quels tests in vitro permettent de prédire l’effet toxique d’une substance chimique sur l’organisme humain. Une méthode s’est révélée particulièrement prédictive de la toxicité aiguë chez l’être humain, elle comprend 4 tests : variation du contenu protéique d’une première lignée de cellules humaines, variation de l’ATP dans une seconde lignée, variation de la forme de la cellule, variation de ph dans une troisième lignée de cellules. Cette sélection de tests n’est pas encore reconnue par l’Union Européenne mais les promoteurs de ce programme ont demandé à l’ECVAM de le soumettre à une étude de validation.



8000 ingrédients sont à la disposition des laboratoires cosmétiques pour composer de nouveaux produits. Ces ingrédients sont réputés sûrs pour l’être humain et ne nécessitent donc pas d’être testés sur les animaux. Ainsi, les sociétés qui s’engagent à ne pas recourir à l’expérimentation animale font appel à ces ingrédients pour composer leurs produits ou utilisent des méthodes substitutives lorsqu’elles souhaitent tester de nouveaux ingrédients.

Ainsi, les ingrédients repertoriés comme non dangereux sont testés sur des volontaires (Caudalie, Léa Vital...). Avant de mettre un nouveau produit sur le marché, les sociétés utilisent des méthodes substitutives comme l'HetCam (Comptoir Provençal des Argiles...), les cultures cellulaires (Etamine du Lys), l'Eyetex (Body Shop)...

D’autres méthodes que les tests sur les animaux existent et sont utilisées avec succès. Les produits mis sur le marché sont efficaces, novateurs et garantissent à 100% la sécurité du consommateur.