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Aucune loi n'oblige les laboratoires à pratiquer des tests sur les animaux à l’usage cosmétique, de même qu’aucune loi ne les interdit. Cependant, de nombreuses associations se mobilisent pour faire reculer l’expérimentation animale en matière de cosmétiques.

Ainsi, le 15 janvier 2003, un projet de directive a définitivement été voté par le Parlement Européen, à une large majorité. Pour entrer en vigueur, le texte doit maintenant être approuvé officiellement par le Conseil des ministres de l'Union européenne.

Cette directive prévoit l’interdiction de la commercialisation de produits cosmétiques, ingrédients ou combinaison d’ingrédients ayant été testés sur des animaux, à condition que des méthodes alternatives fiables aient été validées au niveau communautaire.

Ce qui veut dire que cette loi pourra rentrer en vigueur à partir du moment où des méthodes alternatives auront été validées par l’Union Européenne. Le délai imparti est de 6 ans, soit en 2009.



L’Union Européenne créa en 1991 un centre de recherche spécifiquement consacré au développement, à la validation et à la diffusion des méthodes alternatives à l’expérimentation animale : l’ECVAM (European Center for the Validation of Alternative Methods).


Pourquoi se tourner vers ce genre de méthodes ? Valérie Zuang, chercheuse en biochimie à l’ECVAM explique : « les chercheurs de l’ECVAM sont convaincus que les méthodes in-vitro sont plus scientifiques que les expériences sur animaux car elles permettent d’étudier et de comprendre les mécanismes d’action des substances sur les cellules et les tissus».D’autant plus que l’extrapolation homme-animal est incertaine et peut se révéler dangereuse pour les humains.

Pour qu’un test in vivo soit aboli et interdit, il faut que son alternative in vitro soit validée par l’Union Européenne, d'après la nouvelle loi. Si les expérimentations sur les animaux ne sont pas encore supprimées, c’est que le processus de validation est long et semé d’embûches : mise au point de protocoles d’expérimentation, organisation de tests inter-laboratoires, procédure d’acceptation par l’Union Européenne, sans compter les pressions exercées par les grandes firmes cosmétiques.